QUALITE DE L'AIR

• Mobilité : le secteur des transports est le principal émetteur d’oxyde d’azote (NO_x), de particules fines (notamment les PM₁, PM_2,5, PM₁₀) et de composés organiques volatiles (COV). Nous, citoyens, pouvons faire le choix des mobilités douces et des transports collectifs pour réduire nos émissions. Les villes devront quant à elles céder la place de la voiture à des modes de transports plus responsables et renforcer l’intermodalité.
• Maritimes : le trafic maritimes émet de très grandes quantité de CO₂ et de polluants (dioxydes d’azote, particules fines…). FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur réclame d’imposer aux navires l’utilisation de carburants dont la teneur en soufre ne dépasse pas 0,1%. La création d’une zone SECA en Méditerrannée constitue une étape déterminante dans ce processus. Nous devons désormais prêter attention à ce que cette restriction de la pollution de l’air n’ouvre pas la voie à une pollution marine.
• Déchets verts : le brûlage des déchets verts participe à l’augmentation du niveau de particules fines porteuses de composés cancérigènes dans l’atmosphère. Soumis à réglementation, le brûlage de ces déchets verts fait pourtant l’objet de nombreuses dérogations. Nous demandons la réduction du nombre de ces dérogations ainsi qu’une clarification du message d’interdiction adressé à la population.

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Logement, moyens de transport, lieu de travail, école… Nous passons plus de 80% de notre temps dans des lieux clos, et l’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. En partenariat avec AtmoSud, des formations gratuites à destination de agents des établissements recevant du public ont été dispensées par FNE13 sur ces enjeux.

Capt’Air Citoyen : pour cette première édition 2023-2024 du projet Capt’air Citoyen (financé par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, la DREAL PACA ainsi que La Poule Rousse), ce sont les départements littoraux concernés par un PPA qui ont été ciblés : les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes.

Les objectifs ? Consolider la quantité de données récoltées sur la région par AtmoSud, notre partenaire technique, mais aussi sensibiliser et mobiliser les citoyens sur le sujet pour favoriser des changements de comportements individuels et collectifs pour des pratiques et des politiques plus responsables pour la qualité de l’air. Enfin, l’initiative Capt’Air Citoyen permettra de fédérer un réseau d’acteurs engagés pour la qualité de l’air.

Quelle méthode ? 90 volontaires sont mobilisés sur les trois départements littoraux de la Région Sud : les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes. Chacun de ces volontaires a à sa disposition un micro-capteur et peut mesurer un certain nombre de polluants en fonction de protocoles préalablement définis par AtmoSud. Les données ainsi récoltées viendront complétées celles des capteurs fixes d’AtmoSud. Le projet s’articule autour de l’animation de temps forts et des Assises de l’Air en mars 2024 aux côtés des acteurs majeurs du territoire.

Afin d’améliorer la connaissance locale, l’information des populations et des services techniques sur les brûlages de végétaux à l’air libre, FNE Provence-Alpes-Côte d’Azur conduit la création d’un formulaire de déclaration des brûlages dérogatoires. Les données recueillies par le formulaire seront ensuite enregistrées de manière anonymisée afin de créer une base de données des brûlages. A partir des formulaires, l’outil permettra d’informer les services compétents au local, des brûlages qui sont ou ne sont pas déclarés, afin de prévenir les risques d’incendie, et favoriser la sensibilisation des riverains aux alternatives au brûlage, ainsi qu’aux impacts du brûlage des végétaux sur leur santé, la qualité de l’air et l’environnement, faute notamment d’un retour au sol.