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S’adapter au changement climatique, tout en réduisant drastiquement les émissions de gaz à effet de serre
D’après le GREC Sud, la région méditerranéenne a déjà subi une augmentation de +2.1 degrés depuis l’ère industrielle (quand le national en est à 1.1 degrés). Ce réchauffement climatique a été provoqué, depuis l’ère industrielle, par la combustion des énergies fossiles (charbon, pétrole et gaz), la production de ciment, les changements d’exploitation et d’affectation des sols et par la déforestation. Comment anticiper et s’adapter à cette nouvelle donne ?
FNE Provence Alpes-Côte d’Azur appréhende cet enjeu sous plusieurs dimensions : à la fois avec une adaptation des usages de l’eau à une contrainte de diminution de la ressource mais aussi en agissant sur la préservation des sols, un bien commun souvent oublié mais essentiel en tant qu’écosystème et réservoir de carbone.
Porter la voix environnementale citoyenne dans les commissions de concertation sur l’eau
Une mission clef pour influencer un partage de l’eau plus juste et adapté aux enjeux du changement climatique ! En 2024, nous avons contribué à la Commission Locale de l’Eau de la Durance en mettant en avant un dossier citoyen sur le partage de cette ressource en eau. Une des priorités pour notre mouvement est de laisser de l’eau pour les milieux qui sont souvent oubliés dans ce partage « anthropique » de l’eau lié aux usages humains (eau potable, agricole, industries…).
Durance, les enjeux d’un bassin versant
Faire entrer les sols en politique !
Autre bien commun à préserver pour s’adapter au changement climatique : les sols. La bonne santé des sols, en tant que milieu multifonctionnel est un atout pour s’adapter au changement climatique. En effet, le dernier rapport du GIEC explique que les sols contiennent trois fois plus de carbone que l’atmosphère. Notre mouvement s’efforce donc de lutter contre les projets d’artificialisation des sols mais aussi à préserver les terres agricoles ; cela nous a amené à prendre position sur les nombreux projets agrivoltaïsme et à conditionner fortement leur implantation dans un but de maintenir en priorité une agriculture locale de qualité.
Toujours pour préserver les sols, nous avons organisé en lien avec l’Association française pour l’Etude du Sol, des matinales pour partager un plaidoyer global. Le reste, c’est Paul Naglik, chargé de mission Aménagement et Mobilités qui raconte :
Découvrez nos plaidoyers :